Pourquoi j’enseigne la méditation de pleine conscience (et quel rapport avec la photo d’illustration ?)

Pourquoi j’enseigne la méditation de pleine conscience ? (et quel rapport avec la photo d’illustration ?)

Oui, c’est vrai ça : pourquoi, après 25 ans passés en entreprise dans des postes et des fonctions intéressantes (et challengeantes !), j’ai décidé de changer radicalement de vie professionnelle et d’enseigner la méditation de pleine conscience ?

Alors tout d’abord, ce changement radical ne s’est pas fait d’un seul coup d’un seul, en un claquement de doigt  (dieu ne m’est pas apparu … hélas ?) ! C’est un virage que j’ai pris doucement, sans m’en apercevoir au début, puis de manière plus assumée ensuite.

J’ai rencontrée la méditation de pleine conscience il y 15 ans alors que je cherchais un moyen de mettre mon mental bouillonnant en “off” (moyen qui, à l’instar du raccourci que David Vincent cherchait, jamais je ne trouvais … pour celles.ceux qui ont la réf !).

Et j’ai tout de suite compris les intérêts et bénéfices de ce type de méditation qui ne m’a ensuite plus quittée : j’ai continué à pratiquer et à explorer cette pratique de présence à soi, aux autres, de bienveillance et de meilleure compréhension de la (ma !) nature humaine.

En même temps (ou conséquemment) j’arrivais au bout de mon expérience du monde de l'entreprise, du management, du “toujours plus”, des process, des jeux de pouvoirs … Je perdais le sens de mon travail.

Alors, j’ai décidé de m’arrêter, de me poser pour réfléchir à ce que je voulais pour le dernier tiers de ma vie professionnelle.

J’ai exploré différents domaines, dont celui de la Qualité de Vie au Travail* et c’est dans ce cadre que j’ai décidé de me former à la transmission et à l’instruction de la pleine conscience qui, pour moi, constitue le fondement, le socle, de bon nombres d’outils et méthodes de la QVT pour ne nommer que les outils d’intelligence émotionnelle et de gouvernance partagée.

Alors je me suis lancée dans cette formation exigeante et longue de l’instruction de la méditation de pleine conscience : formation à l’enseignement du programme MBSR (programme de référence en matière d’apprentissage de la pleine conscience ) selon le cursus de l’Université du Massachussetts d’où il est originaire, DU de Médecine, Méditation et Neurosciences de la facultés de médecine de Strasbourg … entre autres. Bref, des formations ancrées dans les sciences et le monde moderne (pas de voyage inspirant dans des pays exotiques, pas de rencontres avec des maîtres à penser dans des endroits isolés du monde).

Aujourd’hui je transmets non seulement une pratique qui m’a profondément changée (je n’ai pas trouvé le bouton “off” de ma radio mentale mais je sais comment en moduler le volume !) et dont j’ai l’intime conviction qu’elle change la vie de tou.te.s ceux.celles qui la pratiquent régulièrement. En tout cas, celles et ceux à qui je l’enseigne témoignent régulièrement des bienfaits durables que la pratique leur apporte en termes d’apaisement, recul, discernement, meilleure présence à eux même et à celles et ceux qui les entourent, personnellement et professionnellement.

Je suis à chaque fois emplie de joie et de gratitude lors de ces témoignages et cela donne vraiment du sens à ce que je fais,  à cette nouvelle vie professionnelle que j’ai embrassée, à cette activité qui contribue, à la manière d’un colibri, à un monde plus apaisée.

Et ce qui m’a mise en joie ce week end c’est qu’une personne que j’ai accompagnée et qui continue de me suivre soit intentionnellement venue me voir sur au Salon Marjolaine où je me trouvais pour me saluer, échanger avec moi et m’offrir ce petit lutin de noël méditant (la photo d’illustration) qu’elle venait d’acheter en pensant à moi. 

Cela me rappelle (dans les moments de doutes, parce qu’il y en a) pourquoi j’enseigne la méditation de pleine conscience : pour nous permettre à tou.te.s, moi comprise, de nous reconnecter à notre humanité commune, à nos ressources d’attention, de soin, de bienveillance, pour soi, pour les autres, pour le monde dans lequel nous vivons ! Voilà pourquoi !