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Je pense trop !

calmer son esprit je pense trop arrêter ses pensées

 

Pourquoi avons nous parfois/souvent/tout le temps (!) l'impression d'être sans arrêt entrain de penser, d'être envahie par des productions mentales qui commentent, jugent, ordonnent, rêvent ... selon les jours, les moments ?

Parce que notre cerveau pense, c'est son job, tout comme c'est le job du coeur de battre.

Mais alors quoi faire pour trouver un peu de calme et d'apaisement au coeur de ce qui parfois ressenti comme de la frénésie ?

 

Ma suggestion ? Méditer !

C'est ce que je vous explique ci-après.

 

Le cerveau en perpétuel activité

Depuis une vingtaine d’années, les recherches en neurosciences ont montré que le vagabondage mental repose sur l’activité d’un réseau neuronal dans notre cerveau nommé "réseau par défaut" (terme utilisé par Marcus Raichle dans une étude parue en 2001 décrivant la fonction cérébrale au repos : "une fonction du cerveau par défaut").

Ce réseau s'active lorsque nous ne sommes pas engagé.e.s dans des tâches exigeantes en ressources attentionnelles faisant de notre cerveau un organe continuellement en activité.

 

Ainsi, par défaut, lorsque nous ne sommes pas concentré.e.s sur une tâche ou une quelconque occupation, le cerveau génère une activité intrinsèque de production de pensées,  parfois de manière aléatoire, un peu comme l’écran de veille de notre ordinateur lorsqu’il n’est pas utilisé !

 

Ce vagabondage des pensées, cette perte de contact avec la réalité, peut malheureusement tourner à la rumination, donner lieu à la production d'images mentales ou de bribes de langage internalisé (vous savez, cette "petite voix" !) à tendance négative.

 

 

L'apaisement qu'apporte la méditation de pleine conscience

C'est ce mode de fonctionnement continue qui font que certain.e.s se plaignent "qu'ils pensent trop" !

C'était ma plainte également lorsque je suis tournée vers la méditation de pleine conscience.  Je cherchais désespérément le bouton "off" de cette radio mentale qui émet sans arrêt du bruit, des histoires, de la musique, des infos plus ou moins utiles, à un niveau de débit et un niveau sonore que je trouvais trop élevés.

 

La méditation de pleine conscience m'a permis, et permet à tou.te.s ce.ux.lles qui la pratiquent, de prendre de conscience de ce vagabondage mental, des schémas de pensées, des jugements et ruminations et de s'en distancier : de ne pas fusionner avec ces productions mentales, de ne se laisser embarquer par elles, de ne pas les croire !

 

Cette prise de conscience permet alors la réorientation de l'attention vers quelque chose de plus neutre, de plus utile ou de plus positif !

On apprend à changer de station de radio mentale ou tout simplement à baisser le volume pour ne plus être dérangé.e.s ou beaucoup moins.

 

Un vrai soulagement pour celles et ceux qui cherchent (en vain, on l'aura compris) le bouton "off" !

 

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