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Pourquoi se reconnecter à la nature est essentiel

 

La méditation de pleine conscience nous permet non seulement de nous reconnecter à nous même, à notre vie intérieure, mais également à ce qui nous entoure, à notre environnement.

En amenant de la pleine conscience à la façon dont nous évoluons dans notre cadre de vie, nous pouvons alors nous apercevoir à quel point la nature nous fait du bien, nous apaise.

 

J’ai voulu en savoir plus et suis partie à la recherche d’écrits et d’études scientifiques sur le sujet.

 

Traditionnellement les sciences se sont surtout penchées sur les facteurs environnementaux néfastes  à notre santé comme la pollution de l’air, les rayonnements et le bruit. Mais, depuis quelques années, la recherche sur la relation entre nature et santé connaît une croissance exponentielle. Elle tend à expliquer et à prouver les effets sur la santé que procurent l’accès à la nature et les activités qui y sont menées.

 

Voici quelques-uns de ces effets bénéfiques ayant fait l’objet d’études et de validation scientifiques.

 

Les effets bénéfiques de l'exposition à la lumière naturelle

Le fait d’être “dehors” pendant la journée améliore non seulement le bien-être mais peut également avoir un effet antalgique et relaxant. A l’inverse, il existe une forte association entre le manque de lumière diurne naturelle et la dépression.

S’exposer à la lumière naturelle rend donc de meilleure humeur et contribue à notre bien-être !

 

De même, en exposant davantage la peau aux rayons solaires, on augmente la quantité de vitamine D dans le corps. Or, il existe une association forte entre une plus grande quantité de vitamine D et une moindre incidence des infections par le virus de la grippe, des infections virales aiguës et des crises d’asthme.

 

Alors pour booster votre immunité, sortez dehors !

 

Les effets bénéfiques des espaces verts

Pour la santé mentale

On sait maintenant, au travers les résultats de différentes études, qu’une exposition importante aux espaces verts aboutit à un risque plus faible de maladie mentale. 

 

Plusieurs publications montrent également que la fréquentation d’environnements naturels et d’espaces verts augmente les émotions positives et diminue les émotions négatives comme la colère ou la tristesse

 

En outre, de nombreuses études ont établi que la santé mentale et le niveau de stress des habitants des villes sont liés de manière forte et significative à la distance entre le domicile et les parcs urbains.

 

Pour l'activité physique

Quelques études ont comparé une forme d’exercice pratiquée dans un espace vert à une activité physique semblable pratiquée à l’intérieur, principalement la course à pied et le vélo.

Ces études semblent montrer que dans les espaces naturels, le même exercice provoque davantage d’émotions positives et moins d'émotions négatives que lorsqu’il est pratiqué dans un espace clos ou sur un terrain de sport (sans parler de la qualité de l’air qui a toute les chances d’être meilleure dans des espaces naturels)

 

Ainsi, on peut penser qu’on aurait plus tendance à s’engager dans une routine d’exercice physique s’il est pratiqué en extérieur plutôt qu’en intérieur !

 

Pour la récupération et la résilience

Il semble également que le contact avec la nature permette une récupération plus rapide à la suite de stress psychiques (plusieurs heures de travail soutenu) ou d’une surcharge cognitive (lecture d’un texte complexe).

 

Ainsi, la nature améliore aussi les capacités nos fonctions cognitives, en réduisant la fatigue et en restaurant nos capacités d’attention (si sollicitée par la vie quotidienne !).

 

Pour la guérison

Le contact avec la nature est également bénéfique pour les patients hospitalisés.

 

Autrefois, des jardins étaient souvent aménagés dans les anciens hôpitaux et hospice. Aujourd'hui, les hôpitaux modernes en sont relativement dépourvus.

 

Dans une étude de 1984, des chercheurs ont comparé deux groupes de patients :

  • dans le premier, les patients se voyaient attribuer une chambre avec vue sur des arbres et un jardin,
  • tandis que dans le deuxième, une chambre avec vue sur un mur de briques. 

Les patients du premier groupe ont eu un rétablissement plus rapide et un séjour à l’hôpital plus court que ceux du deuxième groupe. 

 

Alors, à quand la prescription par les médecins de temps en nature à leurs patients (tout comme ils peuvent prescrire de l’activité physique) ?

 

L'explication : la biophilie ?

D’un point de vue étymologique, la biophilie est un mot composé de deux racines latines : bio qui signifie “vie”, et philios qui correspond à “un penchant naturel, une affection ou une amitié”.

 

La biophilie est la tendance innée des êtres humains à se rapprocher de la nature et à se sentir en phase avec elle.

 

La première personne à avoir utilisé ce terme fut le philosophe et psychanalyste Erich Fromm en 1973. Plus tard, un biologiste de Harvard nommé Edward O. Wilson a popularisé ce terme en écrivant un livre intitulé “Biophilia” dans lequel il émet l’hypothèque que l’humain éprouve un besoin fondamental d’être en contact avec la nature pour son bien-être physiologique, psychologique, personnel et social. 

 

L’homme a donc besoin d’être en contact avec la nature pour se sentir bien et pour être heureux.

CQFD !

 

Moralité : une fois que nous prenons conscience de tous ces bienfaits que nous offre la nature, sortons dans la forêts, marchons dans les champs, allongeons nous dans l’herbe, pour nous reconnecter à qui nous sommes vraiment et à notre environnement naturel ...

 

 

et peut être ainsi, contribuer petit à petit à changer le monde !

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