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De la réaction à la réponse : la pleine conscience en 3 schémas

3 schémas pour montrer visuellement les mécanismes de la pleine conscience

1. Sans la pleine conscience (en pleine absence)

Sans la pleine conscience, nous sommes en mode "pilote ou réaction automatique" : 

nous réagissons automatiquement à ce qui nous arrive, à nos émotions, à nos perceptions et ce mode de fonctionnement souvent nous crée du stress, nous dessert ...

 

Exemple :

Nous recevons un mail sec d’un.e collègue. Automatiquement, nous nous sentons attaqué.e.s et répondons sur le même ton. 

Ensuite, nous ruminons, le stress monte et la relation se tend. Nous sommes pris.e dans la réactivité.

 

2. Quand on commence la pleine conscience

En commençant à pratiquer la pleine conscience, nous prenons conscience (justement !) de nos automatismes, de nos réactivités. Nous devenons alors capables, petit à petit, de plus en plus souvent, de les mettre en pause, de lâcher-prise et de choisir des réponses plus adaptées aux situations que nous rencontrons, aux pensées que nous avons, aux émotions que nous ressentons.

 

En pratiquant la pleine conscience, nous prenons conscience (justement !) de nos automatismes et devenons alors capable de les mettre en pause, de lâcher-prise et de choisir des réponses plus adaptées aux situations que nous rencontrons, aux pensées que nous avons, aux émotions que nous ressentons.

 

Exemple :

Nous lisons le même mail et sentons la colère monter… mais de plus en plus souvent, nous remarquons ce qui se passe en nous. Nous pouvons alors faire une pause, respirer, laisser retomber l’émotion. 

Plus tard, nous répondons avec plus de recul. Nous commençons à choisir notre réponse plutôt que de réagir.

 

3. Quand on pratique la pleine conscience

Plus nous pratiquons, plus nous devenons capable de devenir présent.e.s à nous même et à notre vie et de répondre avec discernement et efficacité à ce qui nous arrive.

C’est le principe de la neuroplasticité : avec un peu de temps et d’entraînement, on peut transformer durablement notre manière d’être et de faire, pour être moins souvent dans la réaction et plus souvent dans la réponse.

 

Exemple :

Nous lisons le mail, nous ressentons l’émotion sans nous y laisser piéger. 

Nous restons présent.e.s, ancré.e.s, conscient.e.s d’un vieux schéma de réactivité qui ne nous est plus utile. 

Nous répondons avec clarté et calme, en ouvrant un vrai dialogue. Nous transformons la situation au lieu de l’aggraver.

 

 

Si cet article vous a (re)convaincu.e de l'utilité de la pleine conscience et vous (re)donne envie d'essayer /de vous y mettre,

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