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Vivre "dans notre tête", nous rend malheureux

Pleine conscience et bonheur Vagabondage mental vivre dans sa tête

 

Contrairement aux autres animaux (enfin ... je suppose !), les êtres humains passent beaucoup de temps à penser à autre chose qu'à leur expérience du moment, ressassant des événements passé, imaginant des événements qui pourraient avoir lieu, beaucoup desquels ne se produiront jamais.

 

Cette capacité au vagabondage mental semble être le mode de fonctionnement "par défaut" de notre esprit.  En effet, c'est un fonctionnement qui se déclenche de manière automatique et qui fait que l'on n'est pas présent à sa vie, que l'on est déconnecté du moment présent.

 

Si cette capacité au vagabondage mental est précieuse pour cultiver l'imagination et la créativité, permettre  l'apprentissage, elle a un coût émotionnel non négligeable.

 

Le vagabondage mental et ses conséquences

 Une étude publié en 2010 et menée par A. Killinsgworth et D. Gilbert, de l'université de Harvard a étudié ce mode de fonctionnement.

  • La première chose qu'à montrée cette étude c'est qu'en moyenne, les humains ont l'esprit "ailleurs" qu'à leur expérience du moment présent (en mode vagabondage mental) 47%* de leur temps éveillé (quelle que soit l'activité qu'ils sont entrain de faire).
  • La deuxième chose c'est que les personnes sont moins heureuses lorsque leur esprit est ailleurs que sur l'activité réalisée et sont plus heureuses lorsqu'elles sont présentes à leur activité même si elle n'est pas agréable !
  • La troisième constatation, c'est que la nature agréable ou désagréable des pensées influent beaucoup plus sur le taux de satisfaction des participants que la nature des activités même qu'ils effectuent.

Conclusion de l'étude (et titre de l'article sous lequel elle a été publiée) : "un esprit qui vagabonde est un esprit malheureux" ! 

 

* L'étude date de 2010 : les résultats détaillés de l'étude et les activités déclarées par les participant.e.s (cf. ci-dessous) font peu mention de la consultation des réseaux sociaux et autres activités en ligne. On peut donc penser qu'aujourd'hui ce pourcentage pourrait être plus élevé, tellement nous sommes incité.e.s à être "dans du virtuel".

Quel rapport avec la pleine conscience ?

C'est là que la pleine conscience est intéressante.

 

La pleine conscience c'est cette qualité d'attention que l'on porte de manière intentionnelle à notre expérience du moment présent, sans jugement.

C'est cette capacité que l'on entraine par la méditation, en repérant toutes les fois où nous passons en  mode "vagabondage mental" pour en sortir et revenir dans le moment présent.

 

La pleine conscience nous permet ainsi d'être plus souvent présent .e à se qui se passe en nous et autour de nous, au moment où ça se passe et non de ressasser le passé, s'inquiéter de l'avenir ou être mentalement ailleurs, absorbé.e par du contenu virtuel.

 

Et c'est en étant présent à ce que l'on vit  qu'on augmente notre satisfaction, notre bonheur, en tout cas que l'on cultive une vision plus positive de la vie.

 

Si cet article vous a convaincu.e de l'utilité de la pleine conscience et vous donne envie d'essayer ,

participez à une des "méditations matinales" que j'anime deux fois par semaines en ligne

ou assistez à une séance découverte que j'organise régulièrement et gratuitement (également en ligne) ? 

 

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