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Astuces pour débuter en méditation (et tenir sur la durée !)

Comment méditer, comment commencer à méditer et tenir sur la durée

 

Peut être avez décidé, en ce début d'année, de vous mettre à la méditation, pour cultiver le calme, le recul, le lâcher prise.

C'est une très bonne résolution, mais concrètement, comment s'y mettre, comment faire ?

 

Je vous donne quelques pistes et astuces pour savoir comment commencer et continuer !

 

Planifier

Essayez tout d'abord de planifier le temps que vous souhaitez consacrer à la méditation, idéalement tous les jours (pour une meilleure efficacité).

Fixez vous au départ 5 ou 10 minutes, pas plus, pour mettre toutes les chances de votre côté de vous y tenir quotidiennement.

Regardez votre agenda, votre emploi du temps et voyez à quel moment de la journée vous pourriez le plus facilement prendre ce temps pour vous :

  • le matin au réveil
  • le midi à la pause déjeuner
  • le soir en rentrant du travail ou avant d'aller vous coucher.

Réservez ce temps dans votre agenda, comme un rendez vous avec vous même : c'est un bon moyen pour tenir votre nouvelle résolution.

Si vous commencez vos journées en vous disant que vous méditerez quand vous aurez un moment de libre, il y a de grandes chances que vous couchiez sans avoir pris ce temps de pause !

 

S'installer

Le plus simple quand on débute c'est de méditer sur une chaise.

Par conséquent, installez vous sur une chaise de salon, de bureau, en veillant à ne pas être trop détendu.e ou avachi.e mais plutôt avec le dos droit, redressé.e, quitte à mettre un coussin pour soutenir vos lombaires.

 

Démarrez ensuite le minuteur de votre téléphone sur la durée de méditation souhaitée (5 à 10 minutes pour commencer, pour s'habituer !) et immobilisez-vous en posant vos mains sur vos jambes, tout simplement. Vous pouvez fermer les yeux, ou pas, c'est en fonction de ce qui est plus confortable et plus soutenant pour vous, pour votre pratique.

 

Méditer !

Pour commencer, il peut être utile de ne porter votre attention que sur la respiration, ou que sur les sons, ou que sur les sensations de votre corps tel qu'il est assis.

Stabiliser votre attention sur un de ces éléments sera déjà certainement un challenge en soi car très rapidement vous allez vous apercevoir que votre attention est très volatile et "part" facilement ailleurs : dans des pensées, des jugements, des commentaires ... Il ne faut surtout pas vous attendre à ne plus avoir de pensée quand vous méditez car c'est tout simplement impossible : votre coeur continue de battre quand vous méditez, votre mental continue de produire des pensées quand vous méditez, c'est leur job ! 

La seule chose à faire quand vous vous apercevez que votre attention est partie vagabonder, c'est de la ramener à son point d'ancrage (respiration, sons, sensations corporelles ...) en tout simplicité, sans vous en vouloir puisque penser n'est pas un échec, cela fait partie de la pratique.

Au fur et à mesure que l’attention se stabilise, vous pouvez progressivement l'ouvrir pour être dans la pleine conscience de toute votre expérience :

  • conscience ce que vous percevez avec vos sens : de ce que vous ressentez, de ce que vous entendez ...
  • conscience ce que vous percevez avec votre esprit : de ce que vous pensez, de votre état émotionnel …

sans y réagir ou sans repousser quoique ce soit … puisqu'en méditation on ne cherche pas à atteindre un objectif : on cherche juste à être présent.e à toute son expérience telle qu'elle se déroule alors qu'on est immobile, assis.e.

 

Pratiquer, pratiquer, pratiquer ...

Voyez ces périodes de méditation comme des périodes durant lesquelles vous vous entrainez à prendre conscience du fonctionnement de votre mental, de sa réactivité à tous les stimuli perçus durant ce temps de tranquillité.

Plus vous vous entrainez ainsi, plus vous développez votre capacité à être conscient.e de votre réactivité dans votre quotidien et donc à avoir la capacité à ne plus (ou moins) vous laisser embarquer par des modes de fonctionnement qui peuvent vous stresser ou vous desservir.

 

C'est dans cette conscience, ce recul que se cultive l'apaisement et le discernement.

Comme je le dis souvent : méditer ce n'est pas forcément calmer son esprit, c'est s'entrainer à rencontrer avec calme l'agitation de son esprit !

 

Alors, on s'y met quand ?

 

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