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L’hormèse : de la douche froide à la pleine conscience

Pleine conscience pour trouver du calme au coeur de l'inconfort

 

⚠️ Spoiler alert : ce post va “debunker” quelques idées reçues sur la méditation de pleine conscience

Vous pensez que méditer, c’est s’installer pour faire le vide et se détendre profondément ?

Pas tout à fait…

 

La pleine conscience est plutôt une pratique active d’hormèse, un peu comme une séance de sport ou une douche froide.

 

L’hormèse - notion de plus en plus évoquée dans les milieux de la santé, de la nutrition et du bien-être - c’est ce phénomène biologique selon lequel une faible dose de stress peut avoir des effets bénéfiques sur l’organisme, en activant ses mécanismes d’adaptation.

🧊 Bains glacés, 🍽️ jeûne intermittent, 🏃‍♀️ sport : tous ces exemples induisent une forme de stress temporaire, suivi d’une phase de régénération, qui renforce notre résilience corporelle.

 

Quel rapport avec la méditation ?

 Quand on s’assoit pour méditer, on choisit volontairement de rester présent·e à ce qui se passe dans l’instant, même si ce n’est pas toujours calme et paisible : il peut y avoir des pensées agitées, l’envie de faire autre chose, une sensation physique ou une émotion qui attire notre attention.

 

Rien de dramatique, ni forcément intense, mais suffisamment stimulant pour que l’esprit doive s’adapter*.

D’où l’idée d’une forme d’hormèse “mentale”.

 

Ainsi, à chaque pratique, nous entraînons notre capacité à :

✔️ résister à l’impulsion d’arrêter notre méditation pour suivre la première idée qui nous traverse ou d’aller chercher de la distraction

✔️ rester présent·e à toute notre expérience, y compris à toutes les histoires que notre mental raconte (et qu’est ce qu’il en raconte !)*

✔️ apprendre à accueillir toute notre vie intérieure* sans juger, sans se juger.

 

C’est plutôt un entraînement mental, doux mais exigeant, qui nous aide à développer plus de stabilité émotionnelle, plus de clarté, plus de présence.

 

🔬 De nombreuses études ont d'ailleurs montré que la pratique de la pleine conscience réduit la réactivité du système nerveux autonome face au stress, comme si l’esprit était entraîné à rester stable dans des situations inconfortables.

 

En d’autres termes, la méditation de pleine conscience nous apprend à accueillir notre expérience telle qu’elle est, sans se laisser embarquer par notre réactivité habituelle.

Et, comme toute pratique hormétique, ses effets sont profonds, durables… et transforment peu à peu notre manière d’être et de vivre.

 

(*dans la mesure du raisonnable, bien entendu … cf. mes posts sur la méditation et les traumas)

 

Si cet article vous a (re)convaincu.e de l'utilité de la pleine conscience et vous (re)donne envie d'essayer /de vous y mettre,

participez à une des "rendez-vous méditation" que j'anime deux fois par semaines en ligne

ou assistez à une séance découverte de la pleine conscience et du programme MBSR  que j'organise régulièrement et gratuitement (également en ligne).

 

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