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L'entraînement fondamental en sport et la méditation de pleine conscience

Parallèle entre entrainement fondamental et méditation de pleine conscience

 

C’est à l’occasion d’un de mes joggings matinaux, que l’idée m’est venue : je pensais à ce type d’entraînement sportif (en course à pied, cyclisme …) qu’on appelle l’endurance fondamentale : ni rapide, ni spectaculaire, mais profondément efficace. Une allure qui permet de durer, de progresser sans s’épuiser, de construire une base solide.

 

Et soudain, une évidence : c’est exactement ce que fait la méditation !

Je vous explique mon raisonnement :

 

1. Une base indispensable mais peu spectaculaire

  • En sport : l’endurance fondamentale ne donne pas de sensations fortes ni de progrès rapides, mais elle construit les fondations sur lesquelles reposent les performances futures.
  • En méditation : les séances "ordinaires", parfois monotones, sans « révélation » ou épiphanie, construisent une stabilité attentionnelle et émotionnelle.

2. La régularité prime sur l’intensité

  • En sport : une pratique régulière de l’endurance fondamentale est plus efficace (et moins risquée) qu’un entraînement intense mais sporadique.
  • En méditation : une pratique quotidienne, même courte, est souvent plus bénéfique que de longues pratiques le week end ou une retraite isolée sans continuité.

3. Développement de la conscience du corps et du souffle

  • En sport : cet entraînement permet une meilleure écoute de son corps, une gestion fine de son effort et de sa respiration.
  • En méditation : l’attention au souffle et aux sensations corporelles est un pilier de la pratique, renforçant la présence et l’ancrage (et la présence à ses ressentis durant les activités sportives !)

4. Travail du système nerveux

  • En sport : l’endurance fondamentale favorise le développement du système aérobie, lié à la régulation et à l’économie d’énergie.
  • En méditation : la pratique régulière renforce le système nerveux parasympathique, lié à la détente, à la récupération et à la régulation émotionnelle.

5. Progression invisible mais durable

  • En sport : les bénéfices ne se voient pas immédiatement, mais ils préparent à mieux encaisser les charges futures.
  • En méditation : les effets sont parfois subtils, mais construisent une résilience mentale et émotionnelle profonde sur le long terme.

Comme en sport, il ne suffit pas de savoir que l’endurance fondamentale est utile : il faut s’y engager, pratiquer, avec patience et régularité, pour en ressentir les effets.

 

La méditation de pleine conscience fonctionne de la même manière : ce n’est pas une pratique spectaculaire, mais elle transforme en profondeur — à condition de lui offrir du temps, de l’attention, et un cadre propice.

 

C’est justement ce que propose le programme MBSR (Mindfulness-Based Stress Reduction) : un entraînement progressif, structuré et accessible, pour intégrer la pleine conscience dans son quotidien.

Huit semaines pour poser les bases d’une pratique régulière, comprendre ses mécanismes, et en expérimenter les effets concrets sur le stress, l’attention, le sommeil ou les émotions.

En somme, un véritable entraînement fondamental de l’esprit, à la portée de toutes et tous.

 

Et si c’était le bon moment pour vous y mettre ?

 

Si ce que vous venez de lire vous interpelle/intéresse et vous souhaitez :

  • en savoir plus sur le programmes MBSR,
  • expérimenter la méditation de pleine conscience,
  • poser des questions,

participez à une des séances découverte que j’organise régulièrement en ligne (via Zoom).
Elles sont gratuites et sans engagement.

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