
Les personnes qui connaissent des épisodes anxieux, de stress aigu (ou celles qui sont sujettes à un stress post traumatique) peuvent ressentir de l'anxiété durant leur méditation ou se sentir submergée par des sensations désagréables.
Cela n'a rien d'anormal. En effet, être attenti.f.ve à la respiration, aux sensations corporelles ou à sa "vie intérieure" de manière générale peut avoir un effet réactivant et envahissant pour les méditant.e.s qui ont traversé/traversent des périodes difficiles.
Si cela vous arrive, n'insistez pas et portez plutôt votre attention sur quelque chose qui vous est extérieur : les sons, la sensation du sol en contact avec les pieds ou ce que vous voyez en face de vous (ce qui requiert que vous ayez les yeux ouverts !).
Ou bien alors, méditez en mouvements, comme je l'explique dans un article détaillé sur la sujet.
Il existe tout un tas d'ajustements de la pratique de la méditation pour les personnes qui rencontrent des difficultés de ce type, pour leur permettre de tirer parti de cette pratique et non pas de rester avec un sentiment "d'échec".
Ainsi, chacun.e peut cultiver sa capacité à la pleine conscience et bénéficier de ce que cela apporte en terme de recul, discernement et apaisement, même (et surtout ?) en cas de périodes difficiles, présentes ou passées.
Contactez-moi si vous avez besoin d'aide en la matière. Toutes mes prestations sont fondées sur une approche "sensible au trauma et au stress aigu", que je vous explique dans un article consacré à ce sujet.
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